
- La création du lien le 19 mars
- Les besoins des enfants le 28 mai
- Mes capacités et mes limites le 25 juin
- La scolarité le à programmer
Chers adhérents,
Le second confinement vient tout juste de commencer et il déchaine déjà les passions.
Dans cette période incertaine qui s’ouvre devant nous, toute l’équipe d’EFA 73 souhaite continuer à garder un lien avec chacun d’entre vous de façon sereine et apaisée.
Nous avons été, bien entendu, obligés d’annuler toutes nos rencontres de l’automne 2020 ; mais sachez que nous les reprogrammerons en 2021.
Afin de vous proposer des choses de qualité, notre conseil d’administration se réunira en visioconférence ce vendredi. Puis je reviendrai rapidement vers vous pour vous présenter ce que nous aurons décidé.
Suite aux restrictions sanitaires du vendredi 23 octobre, les prochaines rencontres et manifestations prévues sont supprimées. N'aurons donc pas lieu :
Cris d’amour
Ma fille, sans doute n’ai-je pas le droit de t’appeler ainsi. Ma fille, sans doute ce soir n’ai-je pas été assez patient. Ma fille, sans doute n’ai-je pas su rester calme, mais ma fille, sans doute m’as-tu poussé à bout. Allez, ma fille, maintenant rentre à la maison. Sinon, ma fille, je viens te chercher…
– T’es pas mon père ! J’suis pas ta fille ! De toute façon vous êtes pas mes vrais parents !
La seule chose que je sais, c’est que je ne sais pas
Ô toi mon enfant !
Je ne sais pas pourquoi j’ai voulu adopter. Cela fait maintenant treize ans. Treize ans que j’ai eu mon premier agrément. Oh ! Je me souviens combien j’étais pleine d’enthousiasme, d’énergie, d’espoir. Je baignais dans ce doux désir d’être maman, de te voir, toi, mon enfant du monde. Toutes mes secondes de vie étaient tournées vers toi. Je t’imaginais tantôt au pied d’une rizière en plein cœur de l’Asie, tantôt à jouer dans le sable d’un petit désert d’Afrique et parfois… allongé.e dans des herbes hautes et chaudes d’Amérique du Sud.
« Des clichés idéalisés », me diras-tu ? « Bien sûr ! », t’aurai-je répondu. Ces clichés, c’était les miens et je les assumais pleinement. Car bien évidemment je n’avais qu’une seule certitude, celle de devenir maman, ta maman. D’être celle qui correspondrait à tes besoins, oh oui, toi, toi mon enfant.
Renaissance
Dans l’avion, tout le monde dort, sauf Anaël, qui joue et rejoue sur son petit écran. Trop d’excitation sans doute. Ce départ vers son « pays d’origine », enfin… Une excitation à la fois positive et chargée de peur.
Depuis plusieurs mois, elle est infernale. Elle se cherche. Qui est-elle vraiment ? Elle ne ressemble à personne. Quelle adulte va-t-elle devenir ? Elle ne sait pas si elle a envie de ressembler à ses parents de naissance, et elle est tellement différente de ses parents adoptifs ! Quel est le visage de son père ? Quel est le visage de sa mère ? Et c’est quoi au juste, être une femme dans ce pays qu’elle ne connaît pas ?
Fin mars, les associations Enfance & Familles d’Adoption et Écritures colombines vous lançaient un défi d’écriture. Vous avez été plus de 40 à envoyer votre texte, autobiographique ou fictionnel, et nous vous en remercions vivement.
Nous avons eu grand plaisir à lire vos textes. La variété des points de vue et la richesse des styles ont donné lieu à un débat passionné.
Le texte lauréat sera publié dans le numéro 195 d’Accueil (sortie fin juin) et conjointement sur les sites d’EFA et d’EC. Les autres textes qui ont remporté la majorité de nos suffrages seront publiés sur les deux sites à raison d’un par semaine.
La semaine dernière, nous mettions en ligne le texte « Kambana »
Cette semaine, nous vous proposons « Lettre à mon fils d’amour »
Lettre à mon fils d’amour
Mon fils, sans doute n’ai-je pas le droit de t’appeler ainsi.
Compte tenu de la situation sanitaire actuelle, le pique nique d'été que nous avions envisagé de reporter au 6 septrembre est ANNULE.